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Vous cherchez quelque chose ?

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Déborah Meier

Manager du Prix Pictet
25-35, Genève

Parlez-nous de votre lieu de résidence, ville ou région, activité et si ou ce que vous aimez votre lieu de résidence ?

Je suis installée aux Eaux Vives depuis maintenant 3 ans, après avoir vécu à Londres. Je travaille pour le Prix Pictet, prix mondial de photographie consacré au développement durable. Comme je dois voyager de temps à autre pour mon travail, ce que j’apprécie dans mon quartier c’est que tout soit à portée de main. Le point culminant ? Un plongeon dans le lac après le travail, à seulement une minute de chez moi.

Vos adresses incontournables près de chez vous ? (restaurant, marché, galerie, musée, à ne pas manquer, adresse intime ou secrète, etc)

Le samedi matin, prendre un croissant de chez Mr Renou. Ensuite, je me promène sur la Rue Verdaine pour acheter mes fleurs chez Trend, et je fais un arrêt chez Casa Andrea, ma boutique préférée. Pour le déjeuner la semaine, j’aime aller au Café du Grütli pour ses produits frais, bio et locaux. Ensuite, je passe voir les nouveautés déco chez Domum, situé rue des Bains. Pour l'apéritif, c’est à Sauvage aux Eaux-Vives, et pour finir, je ne peux pas résister à quelques tacos chez Taqueria Los Cunados (ça c’est mon côté guatémaltèque).

J’ai aussi hâte de tester Ka Studio, un nouveau centre holistique rue du 31 décembre. Pour les galeries, je profite de toutes les voir lors des Nuits des Bains.

Vos adresses préférées sur Terre ?

Là où je vais le plus souvent : le village de San Pantaleo en Sardaigne, son marché, et son restaurant divin Da Giagoni ; le village de Saanen et son restaurant Art 16 aux produits hyper locaux ; L’Arlatan à Arles, où je me rends chaque année pour les Rencontres de la Photographie. Puis bien sûr Londres, où j’ai vécu 8 ans : j’aime me rendre sur Pavilion Road le dimanche matin, m’inspirer chez Dover Street Market, très avant-gardiste, et flâner au Tate Modern.

Pensez-vous qu'il soit important de voyager et pourquoi ?

Absolument ! Voyager est essentiel pour s'évader, se recentrer, s'enrichir de différentes cultures. L'une de mes meilleures expériences a été lorsque j'ai voyagé en Inde dans le cadre d'un voyage humanitaire. J'étais seule, confrontée à une culture totalement nouvelle et très différente de la mienne. Cela m'a apporté une certaine humilité, mais ça a également élargi mes horizons, ouvert l’esprit et renforcé mon contact avec différentes cultures.

Que pensez-vous de l’avenir du voyage et ce que nous devons (citoyens) considérer ? 

Alors bien sûr la question du transport est souvent évoquée. SI on peut éviter l’avion, c’est mieux. Mais en même temps, il y a tant à explorer. Je pense que lors de nos voyages, il faut respecter les cultures locales, s'adapter aux habitants et à leur environnement. 

Que conseillerez-vous ? 

Je conseillerais de privilégier les produits locaux et de saison (Km0), de choisir des hébergements respectueux de l'environnement, de se déplacer à vélo et d'éviter les produits à usage unique. Ces petits gestes peuvent avoir un impact significatif sur notre empreinte écologique.

En tant que femme, comment jugez-vous l’avenir de notre terre ou de nos sociétés ?

C’est une question très complexe. Si je peux répondre en tant que personne, je pense que l'avenir de notre terre est influencé par des défis majeurs tels que le changement climatique, la dégradation de l'environnement, la perte de biodiversité, les ressources limitées et les pressions démographiques croissantes. Pour relever ces défis, il faut prendre des mesures collectives et mettre en place des solutions durables, avec une implication forte des gouvernements (sans lesquels tout changement drastique est impossible je pense). En ce qui concerne nos sociétés, on est confronté à des conflits, des migrations (qui vont s'accentuer en raison du changement climatique), des inégalités socio-économiques ce qui peut avoir un impact important sur la stabilité sociale. Mais il faut aussi reconnaître les opportunités qui se présentent, comme l’avancée technologique (AI) qui offrent des possibilités de progrès dans les énergies renouvelables, la médecine, l'éducation, etc. 

Comment pensez-vous y contribuer ? Des femmes qui vous marquent ?

Je pense contribuer à travers mon travail. Les expositions du Prix Pictet mettent en lumière les enjeux environnementaux auprès d'un large public. Elles peuvent parfois être choquantes, mais c'est précisément ce qui alerte les visiteurs sur les défis actuels de notre planète et de notre société. Des femmes marquantes dans ce contexte là sont bien sûr Greta Thumberg ou Lamya Essemlali, parmi tant d’autres.

Quel serait votre rêve de voyage ?

Mon rêve de voyage actuel serait d’être bluffer par des paysages, et une immersion culturelle totale. J'aimerais bien explorer les confins de l'Argentine, ses pampas et la Patagonie, ou bien me perdre au Vietnam et au Cambodge pour découvrir leur richesse culturelle.

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