Parlez-nous de votre lieu de résidence, ville ou région, activité et si ou ce que vous aimez faire dans votre lieu de résidence ?
J’habite la campagne genevoise – dans le village de mon enfance- où ma famille vit encore et où j’aime me ressourcer après des journées chargées et parfois quelque peu stressantes.
Vos adresses incontournables près de chez vous ? (restaurant, marché, galerie, musée, à ne pas manquer, adresse intime ou secrète, etc)
Durant mes pauses de midi, soit je vais pratiquer du sport au fitness du Fairmont – pilates, yoga, latino dance ou encore aquabiking), soit je déjeune avec des amis. Je vais très souvent au Pilier à la Place du Molard, chez Lipp, Chez Bacchus et parfois chez Roberto. Quant aux musées et galeries, je fréquente régulièrement les grandes adresses genevoises telles que le Musée d’Art et d’Histoire et le Mamco.
Vos adresses préférées sur Terre ?
J’adore l’Italie en général, pour sa culture, sa cuisine, son climat, sa langue. J’apprécie plein d’endroits en France comme le Lavandou, le Lubéron et la région de Bordeaux. Je me sens aussi bien à Verbier, été comme hiver, pour son air pur, ses montagnes, son ski et son esprit festif.
Pensez-vous qu'il soit important de voyager et pourquoi ?
Oui, je pense qu’il est primordial de voyager pour s’ouvrir l’esprit à d’autres cultures, voir le monde, partir à l’aventure, changer nos habitudes, découvrir plein de belles choses et rencontrer des personnes qui sortent de notre cercle traditionnel. J’ai la chance de faire pas mal de voyages de presse pour mon magazine PRESTIGE. Je découvre chaque fois des personnes et des lieux improbables mais exceptionnels. Comme récemment, lorsque nous sommes allés à Thrace sillonner le vignoble turc entre la mer de Marmara et la mer Noire.
Que pensez-vous de l’avenir du voyage et ce que nous devons (citoyens) considérer ?
Je pense qu’il faudrait peut-être faire plus de week-ends dans notre pays – la Suisse regorge de trésors insoupçonnés- et s’autoriser un ou deux longs et beaux voyages par année, dans des destinations qui ne sont pas encore trop fréquentées.
En tant que femme, comment jugez-vous l’avenir de notre terre ou de nos sociétés. ?
Je pense que nous devrions surtout éduquer nos enfants afin qu’ils respectent au mieux la planète. Leur expliquer que consommer à volonté ou toujours vouloir plus ne rend pas forcément heureux. Il faudrait apprendre la « sobriété heureuse » à cette nouvelle génération qui malgré ce que l’on croit, n’est pas si préoccupée que cela par le réchauffement climatique. - J’observe, en tout cas, que le secteur immobilier dont je suis proche grâce à mon métier de journaliste, a une véritable volonté de réduire son empreinte carbone. Heureusement, il y a aussi beaucoup de nouvelles règlementations qui vont dans ce sens. Il est, en effet, nécessaire de rénover au plus vite le parc immobilier suisse afin de respecter la transition écologique.
Comment pensez-vous y contribuer ? Des femmes qui vous marquent?
J’éduque mes enfants dans ce sens. Je consomme local et je m’achète de plus en plus de choses en deuxième main. J’évite de jeter, je recycle. Les femmes qui me marquent sont ma mère, mes sœurs, mes amies et mes filles. Je ne m’entoure que de belles personnes à l’énergie positive. C’est comme cela qu’on avance sereinement dans la vie.
Quel serait votre rêve de voyage ?
J’aimerais beaucoup retourner en Afrique du Sud où nous possédions une maison quand j’étais enfant et où nous allions fêter Noël et Nouvel An avec ma famille. Une grande partie de ma famille est sud-africaine depuis 4 générations. J’aimerais beaucoup les revoir.