Comme suggéré dans le récent rapport mondial de l'UNESCO sur Les futurs de l'éducation, pour transformer l’avenir, un équilibre entre les hommes, la nature et la technologie est nécessaire. Cette dernière imprègne nos vies, offrant des opportunités révolutionnaires tout en soulevant de sérieuses préoccupations pour l'équité, l'inclusion et la participation démocratique.
La Journée internationale de l'éducation de cette année aura lieu le 24 janvier et sera une plate-forme pour présenter les transformations les plus importantes qui doivent être nourries pour réaliser le droit fondamental de chacun à l'éducation et construire un avenir plus durable, inclusif et pacifique. Elle suscitera un débat sur la manière de renforcer l'éducation en tant qu'entreprise publique et bien commun, comment piloter la transformation numérique, soutenir les enseignants, protéger la planète et libérer le potentiel de chaque personne pour contribuer au bien-être collectif et à notre foyer commun.
Pour rappel, l'éducation est un droit humain ! Le droit à l'éducation est inscrit dans l'article 26 de la Déclaration universelle des droits de l'homme, qui exige que l'enseignement élémentaire soit gratuit et obligatoire. La Convention relative aux droits de l'enfant, adoptée en 1989, demande de plus que les pays rendent l'enseignement supérieur accessible à tous.
L’éducation offre aux enfants la possibilité de sortir de la pauvreté et de s’engager sur la voie d’un avenir prometteur. Cependant, dans le monde, plus de 258 millions d’enfants ne sont actuellement pas scolarisés. Plus d'un cinquième d’entre eux sont en âge de fréquenter l’école primaire.
La pauvreté, la discrimination, les conflits armés, les situations d’urgence et les effets du changement climatique sont autant de facteurs qui rendent l'accès à l'école difficile. La migration et les déplacements forcés affectent aussi négativement l'éducation des enfants, comme le montre l'édition 2019 du Rapport mondial de suivi sur l'éducation. À ces défis se sont ajoutés le manque de soutien des enseignant(e)s, l'absence de données sur les personnes exclues de l'éducation, les infrastructures inappropriées, le manque de volonté politique et de soutien communautaire, le financement non ciblé et le manque de mécanismes de suivis, comme l'a souligné l’édition 2020 du rapport.