Mon voyage en Colombie m'a rappelé que le trafic de drogue est une thématique bien réelle, souvent relatée dans l'Art, et plus spécifiquement, dans le cinéma. Généralement utilisé maladroitement, il est vecteur de beaucoup de clichés tout en évoquant une triste réalité.
L'une des séries qui a le mieux marché sur cette thématique et qui a même été un véritable carton interplanétaire, c'est celle de notre cher et tendre Vince Gilligan. Ce réalisateur, scénariste, producteur et acteur a énormément de cordes à son arc. Il s'est fait connaître au début des années 2000 notamment pour la série X-Files pour les connaisseurs. Série qui a en effet bercé ma jeunesse. C'est donc tout naturellement que, lors de la sortie tant attendue de "Breaking Bad" en 2008, je me suis jetée, comme un diabétique sur des bonbons, sur le premier épisode Pilote et j'ai, effectivement, pris une grosse claque. C'est l'une des meilleures séries de tous les temps, inconditionnellement.
Synopsis : Walter White, 50 ans, est professeur de chimie dans un lycée du Nouveau-Mexique. Pour subvenir aux besoins de Skyler, sa femme enceinte, et de Walt Junior, son fils handicapé, il est obligé de travailler doublement. Son quotidien déjà morose devient carrément noir lorsqu'il apprend qu'il est atteint d'un incurable cancer des poumons. Les médecins ne lui donnent pas plus de deux ans à vivre.
Pour réunir rapidement beaucoup d'argent afin de mettre sa famille à l'abri, Walter ne voit plus qu'une solution : mettre ses connaissances en chimie à profit pour fabriquer et vendre du crystal meth, une drogue de synthèse qui rapporte beaucoup. Il propose à Jesse, un de ses anciens élèves devenu un petit dealer de seconde zone, de faire équipe avec lui. Le duo improvisé met en place un labo itinérant dans un vieux camping-car. Cette association inattendue va les entraîner dans une série de péripéties aussi comiques que pathétiques.