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LE CAMBODGE ET LE LAOS

à partir de 10-14 jours à des semaines, des mois...

Les classiques sur mesure

Racines indochinoises et jungles primaires

12 jours
Laos et Cambodge into the wild. Luang Prabang, Nong Khiaw, 4000 îles, Siem reap, Cardamomes, Song Saa
Entre jungle primaire, rivières secrètes et temples avalés par les racines, ce voyage est un saut dans l’inconnu, calibré pour l’explorateur exigeant, où chaque lodge devient un repaire exclusif. À Luang Prabang, le Rosewood Lodge, posé entre forêt et cascades, sert de base avant un lever d’aube où un moine bouddhiste dévoile les secrets cachés des temples royaux du Lan Xang. Puis, départ en pirogue privée sur la Nam Ou, filant entre les falaises de Nong Khiaw avant un trek vers un village Hmong reculé, vestige des routes des anciens marchands d’opium. Plus au sud, le Mékong s’étale en 4000 îles, théâtre de batailles oubliées entre colons français et Siamois. À La Folie Lodge, le temps s’étire au bord de l’eau avant une expédition sur l’île de Khone, où un historien raconte l’époque des premières locomotives indochinoises. Canoë entre îlots, bivouac sur une plage déserte, le cri des oiseaux migrateurs résonnant dans la nuit. Au Cambodge, l’ombre d’Angkor se découvre autrement. Depuis l’Amansara, ancienne villa royale transformée en sanctuaire de luxe, exploration privée à l’aube, déjeuner dressé dans un temple oublié, immersion dans les bas-reliefs de Banteay Srei avec un archéologue. Puis cap sur les Cardamomes, dernier bastion de jungle intacte. Shinta Mani Wild impose son arrivée en tyrolienne, avant une descente de rivière avec des rangers traquant les éléphants sauvages. L’ultime échappée, Song Saa Private Island, où l’eau cristalline et les récifs coralliens prennent le relais des pistes poussiéreuses. Dernier rituel : un dîner sous les étoiles, bercé par le ressac et les échos d’un voyage qui flirte avec l’essence du territoire. Un itinéraire où l’histoire, la nature et l’aventure fusionnent dans une odyssée sauvage et exclusive.

Sur les Traces des Royaumes Perdus

15 jours
Vat Xieng Thong, Vat Phou, 4000 Îles & Île de Khone, Angkor Wat, Banteay Srei, Beng Mealea, Koh Ker, Palais Royal & Pagode d’Argent
Un itinéraire pensé pour comprendre l’histoire khmère et lao à travers leurs plus grands chefs-d’œuvre architecturaux et spirituels.Thong, chef-d'œuvre de l’architecture lao aux fresques dorées. Plus au sud, le Mékong dévoile Vat Phou, un sanctuaire khmer du Ve siècle, inscrit à l’UNESCO, où un archéologue retrace l’influence d’Angkor sur le Laos. Aux 4000 îles, l’île de Khone conserve les vestiges d’une ligne de chemin de fer coloniale française, témoin oublié d’un autre temps. À Siem Reap, exploration exclusive d’Angkor Wat à l’aube, suivie d’une immersion à Banteay Srei, célèbre pour ses bas-reliefs d’une finesse inégalée. Loin des foules, Beng Mealea et Koh Ker, temples engloutis par la jungle, se dévoilent lors d’une expédition privée guidée par un historien spécialiste de l’empire khmer. À Phnom Penh, le Palais Royal et la Pagode d’Argent abritent les trésors bouddhiques du royaume, tandis que le Musée National conserve d’anciennes sculptures d’Angkor, clés de lecture d’un passé impérial fascinant.

Royaumes Khmers et exodes balnéaires

15 jours
Luang Prabang, Angkor, Vientiane, Thailande...
D’Angkor Wat, exploré à l’aube dans un silence séculaire, aux temples engloutis de Beng Mealea et Koh Ker, ce voyage conjugue exploration impériale et luxe tropical, avec une immersion dans le Laos mystique. À Luang Prabang, entre le Rosewood, le Satri House ou le Zannier Namkhan, les journées s’ouvrent sur l’aumône des moines et la visite du Vat Xieng Thong, avant une croisière privée vers les grottes sacrées de Pak Ou. Plus au sud, Vat Phou dévoile son héritage angkorien avant une escapade aux 4000 îles, où le Mékong s’éparpille entre cascades et vestiges coloniaux. À Siem Reap, l’histoire khmère se révèle en hélicoptère ou lors d’un dîner dans un temple perdu, avant un séjour au Raffles Grand Hotel, à Phum Baitang ou à Sala Lodges. L’aventure prend un tournant sauvage dans la jungle des Cardamomes, où Shinta Mani Wild s’atteint par une tyrolienne au-dessus des cascades. Expéditions en bateau avec les rangers et observation des éléphants rythment ce sanctuaire ultra-luxe. Puis cap sur la mer avec Koh Russey et Song Saa, îles préservées entre snorkeling, plages désertes et dîners sous les étoiles. Bangkok, vibrante escale entre rooftops et temples, mène aux plus belles plages de Thaïlande, où Soneva Kiri sur Koh Kood et Amanpuri à Phuket redéfinissent l’exclusivité. Un voyage où l’histoire et la spiritualité rencontrent l’élégance ultime, entre jungle, temples et rivages inaccessibles.

En 1954, la défaite française à Dien Bien Phu marque la fin de l’Indochine Française. Le Laos et le Cambodge deviennent indépendants. C'est depuis cette date que leurs politiques respectives les ont fortement différenciés malgré leurs racines Khmers communes. Fascinant.

Base d'itinéraires que nous aimons

Résidences Royales

15-18 jours
À quoi ressemble un séjour type ?

LUANG PRABANG 1 nuit Satri House

VAT PHOU & 4000 ILES 2 nuits La Folie Lodge

SIEM REAP 2-3 nuits Zannier Phum Baitang

CARDAMOMES 2-3 nuits Shanti mani

SONG SAA 4 nuits Song Saa

BANGKOK 2 nuits Capella

Travel notes

The indochina Post

La renaissance bouddhiste au Cambodge
Brisé par les Khmers rouges, qui exterminèrent près de 90 % du clergé, le bouddhisme cambodgien renaît lentement, mais avec une ferveur nouvelle. Dans les pagodes de Siem Reap ou Battambang, une génération de jeunes moines — souvent issus de milieux pauvres — réinvestit la tradition, en la mariant à la technologie. Sur Facebook ou YouTube, ils prêchent une version contemporaine du Dhamma, plus accessible, souvent en khmer moderne, parfois même en anglais. La méditation vipassana connaît un renouveau, des retraites se tiennent dans des monastères reculés comme Wat Sampeau ou Wat Aham. Le silence, autrefois imposé par la terreur, redevient choix spirituel. Cette renaissance n’est pas qu’un retour aux sources, elle est aussi une forme de résilience nationale.
Pêcheurs du Tonlé Sap, entre survie et beauté fragile
Le Tonlé Sap n’est pas un lac, c’est une respiration. Inversant son courant selon les saisons, il donne vie à l’un des systèmes lacustres les plus riches du monde. Mais ici, sur les maisons flottantes, la beauté cache une fragilité extrême. Les communautés de pêcheurs vivent au fil de l’eau, entre poissons-chat, crabes, et silures géants… qui disparaissent à vue d’œil. La surpêche, le dérèglement climatique et les barrages chinois en amont menacent l’équilibre millénaire du lac. À Kampong Khleang ou Mechrey, les ONG tentent de sensibiliser, tandis que des écolodges proposent de dormir dans des barques aménagées. Une rencontre poignante avec un monde à la dérive.
Trekking chez les Akha et les Hmong
Dans le nord du Laos, au départ de Luang Namtha ou Phongsaly, les sentiers grimpent vers un autre temps. Celui des Akha, Hmong, Khmu… des peuples montagnards dont les villages de bois et de tôle dominent les vallées brumeuses. Les treks — entre 2 et 6 jours — s’effectuent à pied, avec porteurs et guide local. On dort sous toit de chaume, on partage du riz gluant fumé, et l’on découvre une culture textile incroyable, où chaque broderie raconte une cosmogonie. Chez les Akha, les coiffes de pièces d’argent brillent au soleil ; chez les Hmong, les chants nocturnes évoquent les âmes passées. Un voyage physique, mais surtout initiatique.
Les Cardamomes et Annamites, derniers refuges du sauvage
Entre la Thaïlande et le sud du Cambodge, les montagnes des Cardamomes sont le dernier bastion d’une jungle primaire. Tigres, gibbons, panthères nébuleuses… y survivent encore, protégés par quelques ONG actives, comme Wildlife Alliance. Des expéditions à pied ou en kayak permettent d’approcher cet univers vert profond. On dort dans des lodges engagés comme le Cardamom Tented Camp, ou dans des hamacs, le long des rivières tressées. Le brame des cerfs remplace le bruit des moteurs : ici, pas de route, pas de réseau, juste la nature brute. Un terrain d’aventure pour naturalistes, photographes ou rêveurs endurants. Mais côté Laos, c’est la chaîne annamitique, frontalière du Vietnam, qui abrite les derniers éléphants sauvages et panthères nébuleuses du pays. À Nakai-Nam Theun, des projets de préservation cohabitent avec les villageois khmu. Des treks permettent d'explorer ces forêts denses, à la recherche d’arbres géants et de plantes médicinales. Ces zones, longtemps fermées au tourisme, deviennent aujourd’hui des laboratoires de conservation entre ONG, chercheurs et voyageurs éclairés
Les stupas dorés et les légendes du Mékong
De Phnom Penh à Luang Prabang, le Mékong unit deux nations par la foi et la majesté. Le fleuve sacré borde les plus grands sanctuaires des deux pays. Au Cambodge, il baigne les marches du Wat Phnom et les stupas de Oudong, ancienne capitale royale. Au Laos, il embrasse les terrasses du Vat Xieng Thong, joyau absolu de Luang Prabang, où l’or, le bois sombre et les mosaïques de verre racontent la cosmogonie lao. Sur les deux rives, on vénère les Nāga, les esprits du fleuve. Les légendes des dragons d’eau se mêlent aux offrandes de fleurs et aux feuilles d’or collées sur les statues de Bouddha. Le Mékong devient une voie d’élévation autant que de navigation.
La bière du Mékong et le café de Bolaven
Entre la mousse des pintes artisanales et les arômes profonds des grains d’altitude, le Laos et le Cambodge vivent une petite révolution sensorielle. Si Beerlao ou Angkor dominent encore les terrasses, une génération de microbrasseries émerge à Vientiane ou Phnom Penh : Four Rivers, Himawari ou Fuzzy Logic, brassent des IPA, stouts et sours en circuit court. Côté café, les plateaux de Bolaven produisent l’un des meilleurs arabicas d’Asie, souvent bio et cultivé par des coopératives ethniques. À Paksong ou Tad Lo, des coffee shops design initient aux terroirs, aux méthodes de fermentation, à l’art du slow brew. Une renaissance locale au goût mondial.
L’âme tissée des peuples khmers et laotiens
Au Laos comme au Cambodge, le tissu est une mémoire tissée à la main, une prière lente aux dieux, aux ancêtres, à la terre. Chez les Tai Lue, Hmong, Phuan ou Lao Loum, chaque étoffe porte une trace du monde : motifs cosmiques, teintes végétales, récits de clan. Ces textiles ne s’exhibent pas, ils murmurent. Leur beauté naît de la patience et du silence. Au Cambodge, c’est le krama, simple étoffe de coton à carreaux, qui incarne cette sagesse quotidienne. Drapé autour du cou, du front ou des hanches, il accompagne le pays dans tous ses gestes. Mais ce même krama — rouge et blanc, grossier, standardisé — fut aussi l’uniforme des Khmers rouges, devenu symbole d’une époque de violence, d’uniformisation, de peur. On a voulu y gommer l’individu. Aujourd’hui, ce tissu revient, lentement, comme une page qu’on réécrit, avec d’autres couleurs, d’autres plis. Il redevient ce qu’il a toujours été : un accessoire d’élégance modeste, de fierté tranquille, et peut-être même, un signe de liberté. Des ateliers comme Ock Pop Tok ou Villageworks au Cambodge, Mulberries au Laos, tissent encore à la main ces merveilles : sampot plissés, sarongs de cérémonie, soies brodées de symboles anciens. Ce sont des fragments d’humanité vivante. Des étoffes qui disent que la beauté peut survivre à tout — même à l’oubli, même à l’horreur.
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