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Des dunes du Gobi aux sommets de l'Altaï, ce voyage décrypte la Mongolie dans toute sa splendeur. À Oulan-Bator, immersion dans l’histoire impériale et bouddhique avant de rejoindre la vallée de l’Orkhon, berceau de l’Empire mongol, où les steppes infinies abritent les ruines de Karakorum et le monastère d’Erdene Zuu. L’aventure se poursuit au Three Camel Lodge, en plein désert de Gobi, pour explorer les falaises de Bayanzag, les dunes de Khongoryn Els et rencontrer les derniers éleveurs de chameaux de Bactriane. Dans l’ouest, les Montagnes de l'Altaï dévoilent leurs glaciers et canyons, territoire des chasseurs à l’aigle kazakhs et refuge de la panthère des neiges. Un itinéraire sur-mesure, combinant lodges d’exception et camps de yourtes privés, pensé pour une immersion totale dans l’histoire, la culture et les grands espaces mongols.
Sur les Traces des Nomades
12-15 jours
Oulan-Bator, vallée de l’Orkhon, lac Khövsgöl, Montagnes de l'Altaï, Gobi, Bayanzang
Un voyage taillé pour ceux qui cherchent à comprendre les derniers peuples nomades, entre traditions ancestrales et paysages immenses. À Oulan-Bator, introduction à l’histoire mongole avant de plonger dans la vallée de l’Orkhon, territoire des éleveurs de chevaux, où l'on partage la vie d’une famille nomade. Plus au nord, la taïga profonde du lac Khövsgöl révèle les secrets des Tsaatans, éleveurs de rennes et héritiers d’un chamanisme millénaire. L’itinéraire continue vers l’ouest, dans les Montagnes de l'Altaï, où les Kazakhs perpétuent l’art de la chasse à l’aigle, une immersion unique avec ces maîtres fauconniers. Un détour par le désert de Gobi permet de rencontrer les bergers de chameaux et d’explorer les falaises de Bayanzag. Entre yourtes traditionnelles et bivouacs sous les étoiles, ce voyage plonge au cœur de la Mongolie authentique, où chaque nuit est une rencontre et chaque paysage un territoire à déchiffrer.
La Transmongolian
14 jours
Oulan-Bator, Parc National de Khustai, vallée de l’Orkhon, Karakorum, Khongoryn Els, désert de Gobi, Altaï,
Accessible à tous, mais un road trip conçu pour ceux qui rêvent de liberté absolue, traversant les steppes, montagnes et déserts de Mongolie sur des pistes infinies. Depuis Oulan-Bator, direction le Parc National de Khustai, à la recherche des chevaux de Przewalski, avant de filer plein sud vers la vallée de l’Orkhon, territoire des nomades éleveurs de yaks. Après un passage par Karakorum, les dunes dorées de Khongoryn Els dans le désert de Gobi offrent un terrain de jeu spectaculaire, entre ride sur les crêtes et bivouacs sauvages. Cap ensuite sur les Montagnes de l'Altaï, pour une immersion auprès des chasseurs à l’aigle kazakhs et une traversée de glaciers et cols perdus, où la chance de croiser un léopard des neiges est réelle. Entre pistes techniques et étendues vierges, cet itinéraire offre une aventure intense, avec des haltes en camps de yourtes privés et lodges d’altitude. Un défi unique, où chaque kilomètre repousse les limites du voyage.
“Соёлгүй хүн хазааргүй морьтой адил” : A man without culture is like a horse without a bridle.
Le buuz, ravioli traditionnel mongol, est bien plus qu'un simple met ; il incarne l'âme nomade du pays. Né de la nécessité d'une nourriture facile à transporter et à préparer, le buuz est une pâte fine renfermant une farce de viande de mouton ou de bœuf, assaisonnée d'oignons, d'ail et parfois de fines herbes. Traditionnellement consommé lors du Tsagaan Sar, le Nouvel An lunaire mongol, sa préparation est un rituel familial. Les buuz sont façonnés en forme de petites bourses puis cuits à la vapeur, offrant une bouchée juteuse et savoureuse. Ce plat symbolise l'hospitalité mongole et le lien entre les générations, chaque famille apportant sa touche unique à la recette.
Nomades de Mongolie : Vie, Rituels et Résilience
Environ 30 % des Mongols perpétuent un mode de vie nomade ou semi-nomade, un équilibre ancestral dicté par les saisons et le bétail. Chaque année, ils effectuent quatre grandes transhumances : l’été, ils migrent vers les steppes verdoyantes, tandis qu’en hiver, où le thermomètre plonge jusqu’à -40°C, ils recherchent des vallées protégées. Leur quotidien suit un rythme immuable : traite des animaux à l’aube, transformation du lait en airag (lait de jument fermenté), réparation des yourtes (gers) et longues soirées sous les étoiles, ponctuées de chants diphoniques et récits épiques. Les rituels sont omniprésents : les ovoos, monticules de pierres sacrés, sont honorés avant chaque voyage, et le feu central de la yourte, incarnation de la famille, ne doit jamais être éteint. Mais la modernité et les dzuds, hivers meurtriers, mettent cette tradition à rude épreuve : en 2024, plus de 6,9 millions d’animaux ont péri, menaçant la survie de ces derniers vrais nomades.
NAADAM, mieux que Paris 2024! (juillet 2025)
Le Naadam, célébré chaque année en juillet, est le festival le plus important de Mongolie, souvent qualifié de "Jeux Olympiques mongols". Il met en avant les "trois jeux virils" : la lutte, la course de chevaux et le tir à l'arc. Ces disciplines reflètent des compétences essentielles de la culture nomade et guerrière du pays. Le Naadam est inscrit sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'UNESCO depuis 2010. Le festival commence par une cérémonie d'ouverture spectaculaire au stade national d'Oulan-Bator, suivie des compétitions sportives. Les lutteurs, vêtus de vestes ouvertes appelées zodog et de shorts shuudag, s'affrontent dans des matchs sans limite de temps, où le perdant est le premier à toucher le sol avec une partie de son corps autre que les pieds ou les mains. Les courses de chevaux, quant à elles, se déroulent sur des distances allant de 15 à 30 km, selon l'âge des chevaux, montés par de jeunes jockeys âgés de 5 à 13 ans. Le tir à l'arc, ouvert aux hommes et aux femmes, consiste à atteindre des cibles en cuir ou en bois tressé placées à des distances de 75 mètres pour les hommes et 65 mètres pour les femmes. Le Naadam est plus qu'une simple compétition sportive ; c'est une célébration de l'identité nationale, de l'histoire et de la culture mongoles. Il offre aux visiteurs une occasion unique de découvrir les traditions vivantes du pays dans une atmosphère festive et conviviale.
Tantrisme, Tengrisme, Chamanisme, en altitude les dieux sont plus proches
Ancré dans l’histoire des tribus mongoles, le chamanisme fut la religion dominante avant l’essor du bouddhisme au XVIe siècle. Pratiqué par les böö, intermédiaires entre les esprits et les hommes, il repose sur des rites de guérison, divination et protection. Interdit sous le régime soviétique, il renaît aujourd’hui, notamment à Oulan-Bator, où des centres comme Golomt perpétuent ces traditions. Dans la taïga de Khövsgöl, les chamanes tsaatans pratiquent des transes accompagnées de tambours et de fumigations. Lieux sacrés comme les Monts Altaï ou le lac Khövsgöl restent des hauts lieux spirituels, où cérémonies et offrandes rythment les saisons. A noter que: avec l’introduction du bouddhisme tantrique tibétain sous l’Empire mongol, des influences se sont mêlées : les rituels chamaniques ont intégré des mantras, mandalas et divinités protectrices, tandis que le bouddhisme mongol a conservé une forte dimension animiste. Certains lamas, comme les Nyingmapas, pratiquent des rites proches du chamanisme, et les oracles bouddhistes, comme le célèbre Nechung, rappellent les transes des böö.
Gengis, Visionnaire ou conquérant impitoyable?
Gengis Khan, né Temüjin vers 1162, est une figure emblématique dont l'héritage suscite admiration et controverse. Fondateur de l'Empire mongol, il a su unifier les tribus nomades dispersées en une force redoutable. Sous sa direction, l'empire s'est étendu de la mer du Japon à la mer Caspienne, devenant le plus vaste de l'histoire. Gengis Khan était reconnu pour ses stratégies militaires innovantes, son utilisation efficace de la cavalerie et sa capacité à intégrer les cultures des peuples conquis. Cependant, ses conquêtes furent également marquées par une grande violence, entraînant des destructions massives et des pertes humaines considérables. Aujourd'hui, il est vénéré en Mongolie comme le père fondateur de la nation, symbole d'unité et de puissance.