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Almanach

Lhosar
28 février 2025 au 2 mars 2025
Teeji
24 au 26 mai 2025
Buddha Jayanti
5 mai 2025

LES HIMALAYAS*

à partir de 10-14 jours à des semaines, des mois...

Les classiques sur mesure

Du Ladakh au Zanskhar

12-14 jours
Aux frontières du ciel: Srinagar, Leh, Lamayuru, Nimmu, Likir, Alchi, Hemis et Padum.
Au Ladakh, les années 90 ont vu défiler les caravanes de trekkeurs sur la route de Leh au Zanskar, franchissant Kongmaru La, Ganda La ou encore le Parang La. Depuis, le silence a repris ses droits, et avec lui l’opportunité de redécouvrir ces hauts plateaux dans leur vérité la plus simple. Nous traçons des itinéraires loin des foules, au rythme des yaks et des nomades Changpa, à travers les cols oubliés du Rupshu et les vallées suspendues, où les monastères veillent et la panthère des neiges laisse parfois une empreinte dans la poussière. Ici, la marche n’est pas un exploit mais une élévation, un lent chemin vers l’essentiel, où chaque rencontre, chaque silence, chaque sommet franchi rapproche un peu plus du grand tout.

Mustang, Pays de Lo

10 jours
Kathmandu, Jomsom, Kagbeni, Geling, Lo Manthang, Tsarang, Yara...
Au Royaume du Mustang, la roche s’impose, rouge, ocre, minérale, sculptée par les vents et les siècles. Entre les falaises et les vallées suspendues, des monastères troglodytes veillent encore, abritant fresques oubliées et prières murmurées dans l’ombre. De Lo Manthang à ses villages secrets, on avance par les portes du silence et du souffle des bêtes, frôlant des sanctuaires cachés, des murailles séculaires et des paysages que rien ne vient troubler, sinon le galop lointain d’un cheval ou le souffle du vent. Marcher ici, c’est traverser un monde qui semble hors du temps, un désert d’altitude où l’invisible n’est jamais loin et où chaque pas rapproche, doucement, du sacré.

Les caravanes du Dolpo

19 jours
Dunai, Tarakot, Numa La, Phoksumdo, Kagmara La, Juml, Nepalgunj
Au-delà des cols du Dhaulagiri, le Dolpo demeure, intact et silencieux. Dernier refuge des caravanes de sel et des temples oubliés, où les fresques s’effacent lentement sous le regard des dieux. Ici, le temps se dissout entre le bleu profond du Phoksundo et les monastères accrochés aux falaises, porté par le vent, les mantras et le vide. Marcher dans le Dolpo, c’est effleurer la part mystique de l’Himalaya. C’est accepter de disparaître un peu, pour mieux réapparaître ailleurs, lavé de soi, porté par le vent et les mantras. Ici, il ne s’agit plus de distance, mais de passage.

«Il y a deux jours dans une année où l’on ne peut rien faire. Ils s’appellent hier et demain. Pour le moment, aujourd’hui est le jour idéal pour aimer, croire, faire et principalement vivre» ." - Le Dalaï Lama

Base d'itinéraires que nous aimons

LADAKH BY ROAD AND FOOT

18 jours
À quoi ressemble un séjour type ?

DELHI 2 nuits The Imperial

SRINAGAR 2 nuits Mascot Houseboat

LEH 2-3 nuits Nimmu House

TREKKING 8 nuits

SHIMLA 1 nuit Oberoi Whildflower Hall

CHANDIGARH 1 nuit Sukhvilas Resort

The Himalayan Times

Le Trek du Kang La
Le Kang La (5 306 m), rare et exigeant, relie les vallées du Zanskar aux hauts plateaux du Lahaul. Accessible entre juillet et septembre, cet itinéraire isolé franchit des paysages lunaires et traverse des villages coupés du monde, comme Phuktal et son monastère troglodyte suspendu. Peu fréquenté, il attire les puristes du trekking qui fuient les sentiers classiques du Ladakh. Une aventure d’une dizaine de jours, rendue mythique par l’absence totale de logistique fixe. En 2022, des guides locaux relançaient cet itinéraire pour préserver l’économie des hameaux oubliés.
Maîtres des derniers Lung ta
Dans les ruelles encore discrètes autour du Jokhang, à Lhasa, quelques ateliers perpétuent un geste millénaire : imprimer les textes sacrés du bouddhisme tibétain sur de longues feuilles de papier fait main, à partir de planches de bois gravées à la main. Les rouleaux ainsi produits rejoignent ensuite les murs creux des stupas, les moulins à prières et les monastères perchés du plateau. Peu nombreux, ces imprimeurs savent qu’ils portent la mémoire d’un savoir menacé, que le temps et la modernité effacent lentement. Certains ateliers historiques, comme celui de Bakhor, résistent encore, visitables au printemps et à l’automne, lorsque Lhasa retrouve son calme. Filer voir Lhasa, il est peut-être déjà trop pard...
Visiter Schechen et méditer avec Mathieu
C’est derrière un portail discret, à la lisière de Bodnath, que se cache le monastère de Shechen. Reconstruit dans les années 1980 après l’exil tibétain, il accueille aujourd’hui près de 300 moines et reste l’un des foyers majeurs de la tradition nyingmapa. C’est là que vit Mathieu Ricard. Scientifique devenu moine, il partage son temps entre l’étude, la méditation et la transmission. C’est ici que je l'ai retrouvé, lors d’une retraite silencieuse à Katmandou, dans cette atmosphère suspendue où le monde extérieur s’efface doucement. Ceux qui franchissent les portes de Shechen cherchent autre chose qu’une simple parenthèse spirituelle : un enseignement vivant, humble et exigeant, porté par un homme devenu passeur entre deux cultures et deux visions du monde. Peu de lieux réconcilient aussi justement la parole et le silence.
La vallée de Phu, Népal sauvage à contre-temps
Oubliée du grand circuit des Annapurna, la vallée de Phu, ouverte aux étrangers seulement en 2002, reste un sanctuaire himalayen hors du temps. Accessible d’octobre à mai, elle offre des monastères de pierre sèche, des forteresses naturelles et une poignée de villages troglodytes, habités par une poignée de familles tibétaines. Peu de logistique, peu de voyageurs. Ici, tout est brut, entre 4 000 et 5 000 mètres, dans un silence que seuls les moulins à prières viennent troubler.
Jean et Erhard, les petits parmis les grands (sommets)
Leh, 1988. Couvre-feu tendu, 4 jours et 4 nuits, lumière coupée, longues soirées de discussions feutrées : c’est là que je croise Jean Troillet et Erhard Loretan, sans doute en repérage ou entraînement sur le Nun (7 135 m) ou le Kun (7 077 m). À l’époque, ils collectionnent les 8 000 sans oxygène, sans cordes fixes, sans compromis. Deux Suisses légendaires, qui ont redéfini l’himalayisme par la vitesse et la légèreté, laissant derrière eux une école de style et de respect du sommet. Leurs traces sont encore là, discrètes, gravées dans l’histoire du Ladakh et du Zanskar. Retrouvez Jean dans nos interviews vidéos. Quand on voit ce que l'Everest (et autres) et devenu, Erhard doit se retourner dans son ciel...
Caravanes du Chadar, mémoire de glace
Chaque hiver, entre janvier et février, le fleuve Zanskar gèle et devient la seule voie d’accès pour relier Leh à Padum. Olivier Föllmi, dans son ouvrage “Chadar, la rivière gelée” (1999), avait immortalisé ces caravanes, images poignantes d’un monde fragile. Aujourd'hui, la fiction indienne “Laila Aur Satt Geet” (2020, de Pushpendra Singh) redonne corps à ces itinérances, entre mythe et résistance. La fonte accélérée du glacier menace désormais ce rite ancestral, que seuls quelques voyageurs avertis osent encore partager.
Cuisiner l’Himalaya, réinventer les vallées
Longtemps figée dans la simplicité de la survie – soupes épaisses, momos rustiques, lentilles et tsampa –, la cuisine himalayenne connaît aujourd’hui une révolution discrète. À Katmandou, des chefs comme Santosh Shah, finaliste de MasterChef UK, ou Pratik Dhakal (Lily's Table), redonnent du souffle aux recettes ancestrales, travaillant les produits oubliés des vallées : herbes sauvages du Langtang, champignons du Solu, fromages des hauteurs du Mustang. À Leh, de jeunes tables mettent en avant les céréales locales, l’orge et le blé noir, dans des assiettes épurées, aux influences tibétaines et ladakhies subtilement détournées. De la fermentation des feuilles de moutarde aux pickles maison, en passant par le thé salé infusé au beurre de yak revisité en dessert, c’est tout un patrimoine culinaire qui se réinvente, loin des clichés et des plats standardisés pour trekkeurs. Ici, l’avenir se joue dans la terre et dans l’assiette, et c’est sans doute dans ces cuisines d’altitude qu’on redécouvre, humblement, ce que « manger local » veut vraiment dire. Upsala, s’étendant sur 765 km² et 53 km de long, recouvrant une vallée entière ; Le Perito Moreno, en perpétuel mouvement, dont les spectaculaires effondrements de glace offrent l’un des phénomènes naturels les plus fascinants au monde. L’expédition Spirit of the Glaciers invite à une immersion profonde dans la nature, révélant toute l’essence sauvage de la Patagonie. À bord du M/V Santa Cruz, un élégant navire conçu spécialement pour cette traversée, ce voyage conjugue confort exclusif et gastronomie raffinée, pour une expérience absolument inoubliable.
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